Le nouveau modèle de soins pour redonner du sens au métier d’infirmier à l’ASD Namur 27 mai 2025
Question orale de Eliane TILLIEUX au Ministre de la Santé lors de la Commission du 27/05/2025
À l’occasion de la Journée internationale des infirmiers, l’ASD Namur met en lumière une initiative innovante pour répondre à la pénurie de personnel infirmier : le projet “Un nôtre soin”, lancé en 2020.
Ce modèle organisationnel, inspiré de la sociocratie et d’expériences européennes comme Buurtzorg (Pays-Bas) ou Soignons humains (France), vise à rendre les équipes plus autonomes, impliquées et écoutées.
Malgré la difficulté du travail, l’approche testée à l’antenne de Gedinne a convaincu certains employés de finalement rester.
Les résultats sont très positifs : diminution du turnover, baisse de l’absentéisme, regain d’attractivité (l’équipe refuse même des candidatures), amélioration du bienêtre au travail et de la cohésion.
Les tournées sont mieux équilibrées, les horaires plus souples, et le climat d’équipe renforcé.
Le sentiment d’appartenance et de qualité de vie au travail s’en trouve fortement amélioré.
Le programme, salué par plusieurs prix s’inscrit dans une démarche globale de l’ASD Namur en faveur de la qualité de vie au travail, incluant aussi du management participatif et un programme sportif sur le temps de travail, “Ergo Fit”.
Avez-vous rencontré les équipes de l’ASD Namur pour vous informer sur le modèle innovant “Un nôtre soin” ?
Quel est votre regard sur cette forme d'organisation?
Ce type de modèle est-il à encourager en Wallonie ?
Le projet met en lumière la nécessité d’un financement à l’heure plutôt qu’à l’acte.
Êtes-vous favorable à une telle évolution du modèle de financement des soins à domicile ?
L’avez-vous défendu auprès de l’INAMI ou du Fédéral ?
Plus globalement, quelle stratégie le Gouvernement entend-il mettre en œuvre pour améliorer l’attractivité des métiers du soin à domicile, au-delà des seuls aspects salariaux ?
Ce type de gouvernance participative peut-il en faire partie ?
Vous trouverez ICI (page 37) la réponse du Ministre et ma réplique.