La fiscalité communale pour les logements étudiants

Question orale de Eliane TILLIEUX au Ministre des Pouvoirs locaux lors de la Commission du 10/06/2025

De nombreuses communes wallonnes appliquent une taxe sur les secondes résidences, touchant aussi les logements occupés par des étudiants non domiciliés.

Si l’objectif est de faire contribuer les non-résidents aux charges locales, cette taxe soulève de réelles questions d’équité, d’attractivité universitaire et de justice sociale.

La Fédération des étudiants francophones (FEF) la juge injustifiée, arguant que le précompte immobilier est déjà répercuté dans les loyers.

Certaines communes, comme Mons, privilégient plutôt une taxation des multipropriétaires, approche plus cohérente avec les objectifs de lutte contre la spéculation.

Dans un contexte de crise du logement étudiant et de pression croissante sur le pouvoir d’achat, cette taxe peut renforcer la précarité étudiante et nuire à l’attractivité académique de nos villes.

Une évaluation comparée des impacts de cette fiscalité locale sur les étudiant.es et koteurs a-t-elle été réalisée ?

Envisagez-vous une harmonisation ou un encadrement de cette taxation, pour garantir une équité de traitement entre les étudiant.es, quelle que soit leur ville d’études ?

Le Gouvernement soutiendra-t-il les communes qui souhaiteraient exonérer les étudiant.es ?