Le tourisme parallèle à Namur 2 septembre 2025

Monsieur le Président,
Madame la Bourgmestre ff,
Mesdames et messieurs les membres du Collège communal,

L’actualité bruxelloise récente, à propose de la taxation spécifique sur les plateformes de type Airbnb, relance le débat sur l’encadrement du « tourisme parallèle » dans nos villes. Il me paraît important que Namur se saisisse de cette question.

Je souhaiterais, dès lors, interpeller le Collège sur plusieurs points :

1. État des lieux de l’offre touristique parallèle

o Dispose-t-on d’un relevé complet et actualisé de l’offre de locations de courte durée à Namur (Airbnb, autres plateformes) ?
o Pourriez-vous en préciser le nombre, la localisation et la répartition par quartier ?
o Existe-t-il un bilan de la saison touristique écoulée, tant du point de vue des hébergements parallèles que de l’hôtellerie traditionnelle ?

2. Régulation et équité économique

o Aujourd’hui, les hôtels namurois sont soumis à des obligations strictes, tant en matière de sécurité incendie (contrôles des pompiers) que de taxation des nuitées.
o Or, les plateformes type Airbnb n’y sont pas soumises. Cela entraîne une perte de recettes fiscales pour la Ville : a-t-on une estimation de cette perte ?
o Comment le Collège envisage-t-il de réguler cette activité afin de garantir à la fois l’équité entre acteurs économiques et la sécurité des visiteurs ?

3. Office du tourisme et gouvernance

o Le comité de gestion de l’Office du tourisme est-il associé à une réflexion sur l’encadrement du tourisme parallèle ?
o Alors que l’offre hôtelière actuelle semble répondre globalement aux besoins en termes de capacité et de diversité, comment s’assurer que la concurrence déloyale ne vienne pas fragiliser un secteur déjà sous pression ?

En conclusion, Namur dispose d’atouts solides : une hôtellerie de qualité, diversifiée, et une gastronomie reconnue. Mais la montée en puissance des plateformes comme Airbnb impose des choix clairs.

Je vous remercie pour vos réponses.